Yoomap innovation

Du leadership de l’Open Innovation

Après quelques années de pratique de l’Open Innovation aux côtés de nos clients et partenaires nous pouvons affirmer que le niveau d’implication du top management et la place des équipes « OI » dans l’organigramme influencent fondamentalement la démarche et son succès. Où faut-il placer l’Open Innovation ? Ça dépend…
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Après quelques années de pratique de l’Open Innovation aux côtés de nos clients et partenaires nous pouvons affirmer que le niveau d’implication du top management et la place des équipes « OI » dans l’organigramme influencent fondamentalement la démarche et son succès. Où faut-il placer l’Open Innovation ? Ça dépend…

Les etapes de maturité de l'Open Innovation

Quelques fondamentaux

Chez Yoomap, nous pensons que trois piliers soutiennent une Open Innovation réussie.
D’une part, l’évolution de la culture d’entreprise : méthodes de travail, mode projet, essor du participatif en interne et avec l’extérieur, droit à l’erreur, place de la créativité…
D’autre part la mise en place de nouvelles règles et process pour libérer les énergies et permettre l’innovation : désilotage, qualification des start-up par les achats, PI, contractualisation simplifiée, accès aux données (SI), autonomie contrôlée des métiers pour engager l’entreprise dans des partenariats et des démonstrateurs…
Et enfin, l’indispensable gestion de cette innovation, autrement dit la définition d’une stratégie, et les bons outils permettant de passer de l’idée au marché (le métier de Yoomap !).

Et les RH ?

Ces trois piliers ne relèvent à l’évidence pas des même compétences. Si l’on y ajoute l’importance de la communication autour du sujet « innovation », on obtient naturellement plusieurs positions possibles pour l’Open Innovation dans une grande entreprise. Nous observons ainsi des équipes rapportant directement à la direction générale (voire au PDG, comme chez Pernod Ricard), d’autres dans une direction dédiée (Total), certaines au sein de la direction de la stratégie (Allianz), d’autres encore aux achats (Natixis, Safran, Crédit Agricole), à la communication, ou encore à la R&D (EDF).

" Etonnamment, nous ne connaissons pas d’Open Innovation portée par les ressources humaines, qui seraient pourtant tout à fait légitimes pour s’en emparer et insuffler la démarche dans l’entreprise "

s’étonne Richard Biquillon, PDG de Yoomap avant d’expliquer :

" La place de l’Open Innovation dépend en fait de la maturité de l’entreprise sur le sujet : son pilote doit pouvoir porter l’étape du moment et embarquer le rester de l’entreprise "

Garde alternée

L’Open Innovation passe effectivement par différentes étapes (ayant chacune un leader légitime) avant d’entrer dans les mœurs de l’entreprise.
D’abord le lancement, qui demande force communication et un affichage franc, porté donc par une direction dédiée ou la communication.
Puis les premiers pas, les premiers partenariats, et bientôt les premières « success stories ». Cette étape encore souvent soumise à de forts enjeux techniques et/ou stratégiques peut être portée par la R&D ou la direction de la stratégie.
Vient ensuite le temps de la montée en puissance opérationnelle : les POC se font plus nombreux, plus « processisés ». C’est alors la direction des achats qui prend la main.

" A notre connaissance, personne n’a encore atteint l’étape de l’intégration totale, qui sera probablement portée par une direction dédiée, venant en soutien méthodologique, ou justement par les RH " conclut Richard.

Et vous ? Où en êtes-vous ?